SIGNES ET PRODIGES

INTRODUCTION

« En vérité, en vérité, je vous le dis,
celui qui croit en moi fera les mêmes choses que je fais
et il en fera même de plus grandes,
parce que je vais vers mon père »

Jean 14:12.

Jésus guérit les malades, chassa les démons, ouvrit les yeux des aveugles, marcha sur les eaux, tourna les eaux en vin et ressuscita le mort. Ayant fait toutes ces choses et plus encore, il dit clairement que d’autres en feraient autant et d’autres choses encore plus grandes. Ses disciples ont-ils accompli ses paroles ? Ils ont sûrement guéri le malade et chassé les démons et ressuscité le mort et d’autres miracles encore, mais ont-ils vraiment accompli de plus grandes choses que Jésus ?

Quelles plus grandes choses auraient-ils donc pu faire ? Y a-t-il quelque chose de plus grand que de ressusciter un mort ?

Certains disent que Jésus en chair était seulement une personne limitée dans le temps et l’espace. Ses disciples étaient nombreux et répandu dans tout l’empire Romain, voire même le monde, et de ce fait furent capables de faire plus que lui. Ceci est bien sûr vrai, mais plus n’est pas la même chose que plus grand. Que firent les disciples, et que pouvons-nous faire qui soit plus grand que ce que fit Jésus ?

Qu’est-ce que Jésus voulait vraiment signifier par là ? Cela semble un blasphème de supposer que nous pouvons faire de plus grandes choses que lui. Le vrai blasphème, cependant, est de dénier ses paroles et de dire qu’elles étaient fausses. Il dit clairement à ses disciples que ceux qui croiraient en lui feraient de plus grandes choses que lui.

Avec son aide, nous allons chercher à comprendre la signification de ces paroles difficiles, et apprendre par là, quelques précieuses leçons spirituelles.

QUE FIT JESUS ?

Jésus commença son ministère public en prenant la parole dans la synagogue de Nazareth par la lecture du livre du prophète Esaïe. Voici les mots qu’il lut: « l’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a point pour prêcher la bonne nouvelle aux pauvres. Il m’a envoyé pour proclamer la liberté aux prisonniers et faire recouvrer la vue aux aveugles, pour libérer celui qui est enchaîné, pour proclamer une année de Grâce du Seigneur » (Luc 4:18-19).

Jésus poursuivit: « Aujourd’hui, cette Ecriture s’accomplit devant vous » (Luc 4:21). C’était un très grand évènement ; Le fils du charpentier, qui avait grandi parmi eux, faisait soudain une déclaration fracassante. Il dit de lui-même qu’il était l’accomplissement de cette prophétie vieille de 700 ans.

Quelle signification eurent ces paroles du chapitre 61 d’Esaie pour les membres de la synagogue de Nazareth ? En tout premier lieu, ils durent se rappeler, comme ils le faisaient chaque année à Pâque que leurs ancêtres avaient été esclaves en Egypte. Qu’ils avaient dû souffrir de privations et de maltraitances jusqu’à ce que Moïse vint les délivrer par des signes et des prodiges réalisés par la main de Dieu.

En second lieu, ils durent se rappeler de l’année du Jubilée, l’année de Grâce du Seigneur. Cette 50ème année spéciale se produisait une fois dans la vie pour la plupart du peuple. Quand elle avait lieu dans les temps anciens, tous les esclaves étaient rendus libres et toutes les terres retournaient à leurs propriétaires d’origine. Mais que cela pouvait-il signifier du temps de l’occupation romaine ? Comment Jésus accomplit-il ces Ecritures ?

J’ai à peine besoin d’écrire ce qui se produisit dans les trois années qui suivirent. Matthieu, Marc, Luc et Jean en ont fait un rapport détaillé. Jésus vint pour faire de bonnes choses. Tout ce qu’Esaïe avait prédit fut accompli. Jésus apporta la Bonne Nouvelle du Royaume aux pauvres de Galilée. Personne ne sait combien de personnes malades furent guéries et libérées de l’emprise de maladies mortelles. Ceux qui étaient dans la détresse et sous l’emprise des puissances des ténèbres furent libérés. D’incroyables miracles eurent lieu. Même ceux qui étaient nés aveugles recouvrirent la vue. Au-delà de cela, il ramena le mort à la vie. Elie et Elisée avaient fait de même dans un passé lointain, mais les miracles du passé ne sont pas tout à fait les choses que nous attendons de voir dans le présent !

Nous pouvons imaginer la jubilation de ceux qui étaient guéris et rendus libres. Aucun doute que beaucoup parmi nous ont expérimenté plusieurs de ces choses. Les disciples devaient être très enthousiastes non seulement par ce qu’ils constataient ces évènements étonnants, mais aussi parce qu’ils reçurent le pouvoir de faire les mêmes actes. Ils avaient déjà lu de tels évènements dans les Ecritures, mais ils n’avaient jamais rêvé qu’ils pouvaient se produirent sous leurs yeux, et par leurs propres mains.

Où tout ceci allait-il conduire ? Jésus était-il un autre Moïse libérant Israël des Romains comme Moïse l’avait fait des Egyptiens ? Serait-il un autre David venant restaurer la force militaire d’Israël ? Les pouvoirs miraculeux de Jésus amèneraient-ils le royaume de paix promis, la santé et la prospérité au monde ? Etait-ce la fin de la maladie, de la pauvreté et de beaucoup d’autres tribulations et peines qui affectent l’humanité ? L’enthousiasme et la projection dans le futur des disciples et de la foule qui suivaient Jésus ne devaient connaître aucune limite.

QUE PENSAIT JESUS ?

Une personne, je crois, n’était pas aussi enthousiaste. C’était Jésus lui-même.

Tandis que la foule le suivait pour écouter son enseignement et voir ou expérimenter son pouvoir de guérison, il se retirait au sommet des montagnes pour prier et être seul avec Dieu. Quand des rapports circulaient en Judée qu’il faisait plus de disciples que Jean le Baptiste, il partit et rejoignit Samarie.

Au lieu de concentrer ses pensées et ses efforts sur son merveilleux ministère d’aide et de bénédictions aux foules, il passait souvent du temps à donner des enseignements que, même ses propres disciples ne pouvaient comprendre. Pendant qu’ils réfléchissaient à ses miracles, son esprit était souvent occupé par d’autres choses. Avec le temps, il commença à leur dire qu’il allait mourir et ressusciter. Ils désiraient voir son ministère merveilleux continuer pour toujours. Lui et Son Père avaient un plan différent et bien meilleur, qu’à cette phase ils étaient totalement incapables de comprendre.

Une fois, Jésus dit « Il y a un baptême par lequel je dois être baptisé, et je suis contraint (restreint, limité) jusqu’à ce qu’il soit accompli » (Luc 12:50). Jésus savait que son ministère, qui passionnait tellement ses disciples, était limité. Il tardait à accomplir ses choses qui, pour lui, étaient à présent impossibles, mais plus tard, il les accomplirait à travers ses disciples. C’était les plus grandes choses qui pouvaient prendre place seulement après qu’il s’en soit allé vers le Père.

JE VAIS AU PERE

Jésus passa le soir avant sa mort à préparer ses disciples pour ce qui allait venir. Jean donne beaucoup plus de détails que Matthieu, Marc et Luc sur ce que Jésus dit lors de cette inoubliable nuit. Comme Matthieu, Jean était physiquement présent, mais il était plus proche de Jésus et comprenait mieux que les autres ce que voulait dire Jésus. De plus, il avait eu plus de temps pour réfléchir sur ce sujet., et il avait fortement grandi en connaissance avant qu’il ne se mette à l’écrire. Ceci fait l’objet des chapitres 14, 15 et 16 de son évangile.

A cette occasion, comme dans le passé, les disciples trouvèrent difficile à comprendre ce que Jésus leur disait. Pourquoi cela était-il ainsi ? Je ne crois pas que c’est parce qu’ils étaient simples d’esprit. Je pense qu’ils étaient aussi intelligents que la plupart d’entre nous. Ce n’était certainement pas parce que Jésus ne leur avait pas expliqué les choses clairement. Je suis sûr qu’il était un maître de communication.

Etait-ce parce que les disciples étaient des débutants spirituels ? A peine, au moins selon les modèles actuels ! Depuis l’enfance, ils avaient entendu lire et expliquer les Ecritures dans la synagogue. En outre, ils avaient écouté les enseignements et les prédications de Jean le Baptiste et aussi Jésus pendant plus de 3 ans. Ils avaient même vu et accompli des miracles. On peut difficilement qualifier de novices ceux qui ont eu le meilleur enseignement possible pendant des années et vu plus de miracles que la plupart de leaders d’église réunis !

La raison qui fit que les disciples ne pouvaient comprendre Jésus était qu’ils n’avaient pas encore reçu le Saint-Esprit. Sans le baptême et la présence intérieure du Saint-Esprit, ils ne pouvaient avoir aucune expérience intérieure des choses dont il parlait.

La situation fondamentale n’a pas changé de nos jours de ce qu’elle était alors. Tout comme autrefois, c’est aussi impossible maintenant de comprendre ce que Jésus dit sauf avec l’aide du Saint-Esprit. Les paroles qu’il dit à ses disciples lors de son dernier souper avec eux seront significatives pour nous seulement en proportion de l’expérience personnelle que nous avons et de la révélation de l’Esprit de Dieu.

Prions ardemment et avec l’assistance divine cherchons à comprendre un peu ce que Jésus dit à ses disciples lors de cette nuit riche en évènements.

Le chapitre 14 commence avec les mots: « Ne laissez pas vos cœurs se troubler. Croyez en Dieu ; croyez en moi aussi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon père ; s’il n’en était pas ainsi, je vous l’aurais dit. Je vais vers mon père vous préparer une place. Et, si je pars pour vous préparer une place, je reviendrai et vous prendrai avec moi afin que là où je suis vous y soyez aussi » (Jean 14:1-3).

Beaucoup de gens ne vont pas beaucoup au delà de l’idée que « si vous croyez en Jésus, vous allez au ciel quand vous mourrez ». De telles personnes croient que Jésus était ici en train de réconforter ses disciples par la promesse d’une récompense dans le ciel, soit au moment de leur mort, soit au retour de Jésus.

Jésus n’était pas en train de réconforter ses disciples avec l’espérance d’une nouvelle belle maison quelque part dans le ciel quand ils auraient accompli leurs années de tribulations et de souffrances sur la terre. Il avait beaucoup mieux à leur donner. Il parlait plutôt du présent que du futur.

Quand Jésus était sur la terre, ses disciples étaient avec lui physiquement, mais non spirituellement ; bien qu’ils furent ensemble au même endroit physique, il était dans un lieu spirituel totalement différent d’eux. Comme il dit aux Pharisiens, il était au-dessus et eux en-dessous. Il venait de Dieu et eux venaient d’Adam. Il venait du ciel et eux de la terre Il désirait que ses disciples soient avec lui, dans le même lieu spirituel où il était. Sa mort et sa résurrection et son retour au Père étaient la seule voie pour que cela soit rendu possible.

Dans sa dernière prière rapportée, Jésus demanda à son Père: « Glorifie moi en ta présence, de la même gloire que j’avais avec toi avant que le monde fut » (Jean 17:5). Au commencement, avant que Dieu ne créé les cieux et la terre, Jésus partageait la gloire de son Père. Le mot hébreu pour gloire - kavod - signifie poids ou importance. Le mot grec -doxa - signifia à l’origine « haute réputation » puis évolua vers la signification de « splendeur » et « d’éclat ». Aucun mot humain ne peut jamais décrire la position d’honneur, de majesté, de puissance et d’importance que Jésus partagea avec son Père.

Il vint un temps où il mit tout cela de côté et prit l’apparence humaine de chair et de sang et naquit de Marie. Il devint tributaire des limites et des restrictions qui sont dures à imaginer pour nous. Puis, à la veille de son départ, même s’il devait en premier lieu affronter la souffrance de la mort, il envisageait avec joie sa restauration dans la gloire de son père. Après sa mort et sa résurrection, il devait être rétabli. Rien dans l’histoire humaine ou l’imagination ne peut être comparé au signe et à la gloire du retour triomphal qui se produisit.

Joseph eut une importante position dans sa jeunesse en tant que fils de la lignée riche et respectée. Il devint captif et serviteur d’un officier en Egypte. Il fut abaissé dans le monde. Il fut encore plus abaissé quand il fut injustement jeté en prison. Soudain, un jour, il fut promu à la plus haute position du pays. L’empire égyptien puissant fut totalement sous son contrôle et à ses ordres. Tout pouvoir lui fut donné.

L’histoire tragique et merveilleuse de Joseph est un pâle symbole de l’histoire infiniment plus grande de Jésus. Son retour au Père fut l’exaltation d’une bien plus haute position d’un pouvoir plus grand et de la gloire en rien comparable à ce qu’un être humain pouvait avoir jamais eu.

Quand Jésus reprit sa position d’auprès du Père, sa prière trouva son accomplissement « Père, je veux que ceux que tu m’as donnés soient avec moi, là où je suis, et voient ma gloire, la gloire que tu m’avais donnée parce que tu m’aimes avant la fondation du monde » (Jean 17:24). Pas seulement Jésus reprit sa place de gloire à la droite du Père. Incroyable ! Ses disciples vinrent partager cette place avec lui. En esprit, ils étaient là où il était. Il les reçut. Il n’attendit pas qu’ils meurent pour les faire venir à Lui. Il ne revisita pas cette terre dans une seconde venue physique. Il les fit venir à Lui par le Saint-Esprit alors qu’ils marchaient encore sur cette terre dans leurs corps mortels.

Ce fut le secret des plus grandes choses qu’ils allaient faire. Ils se murent dans ce royaume infiniment plus grand de l’esprit. Ils entrèrent dans une dimension qu’ils n’avaient pas encore connue jusqu’alors -une dimension que personne ne peut voir à moins que, par un miracle de grâce, il naisse de l’esprit et commence à voir le royaume de Dieu.

Tout ceci se produisit quand le Saint-Esprit descendit à la Pentecôte. Les disciples entrèrent dans un autre monde avec Dieu. Ils commencèrent à être là où était Jésus. Dans le langage de Paul écrivant aux Ephésiens « Dieu les éleva avec Christ et les fit asseoir avec Lui dans les lieux célestes en Christ Jésus » (Ephésiens 2:6). Ils continuèrent à faire des miracles dans le royaume naturel, mais il y avait dès lors une grande différence. Ils savaient à présent que ces miracles étaient seulement les choses visibles qui attiraient l’attention des hommes. Invisible pour l’œil humain, mais visible pour Dieu, ils commencèrent à faire de plus grandes choses. Ces grandes choses étaient dans le royaume caché de l’esprit. Ils étaient les homologues spirituels des signes physiques que Jésus avait accompli.

SIGNES

Matthieu, Marc et Luc utilisent généralement le mot grec δυναμις (dunamis) qui signifie un acte de puissance pour décrire les miracles faits par Jésus. Jean, le plus souvent, emploie le mot σημειον (sémeion) ou signe.

Un signe en soi est absolument sans valeur. Il doit désigner quelque chose. Il doit avoir une signification. Au cours d’un voyage, vous ne vous arrêtez pas quand vous voyez un signe désignant votre direction. Vous mettez les gaz, encouragés que vous êtes, pour aller sur la bonne route. Les signes qui désignent des endroits inexistants sont plus mauvais qu’inutiles !

Jean vit, plus clairement que les autres, que les miracles ou signes faits par Jésus, désignaient au-delà d’eux-mêmes des réalités spirituelles. Ils pointaient les plus grandes choses que ceux qui croient en Jésus feraient.

Nous allons maintenant considérer les signes accomplis par Jésus et ses disciples, et chercher à comprendre les réalités spirituelles qu’elles désignent.

SIGNIFICATIONS DES SIGNES

TOURNER L’EAU EN VIN

Le premier miracle ou signe de Jésus fut de tourner l’eau en vin. Une réception de mariage avait un problème parce que le vin vint à manquer. Tout près de là, il y avait 6 jarres en pierre pour l’eau. Jésus dit aux serviteurs de les remplir avec de l’eau. Puis, il leur dit d’en mettre à part quelqu’une et de l’apporter au maître du banquet. L’eau se changea en vin. Sur un plan humain, une situation des plus embarrassantes était merveilleusement résolue. Quel enthousiasme cela a-t-il dû engendrer ! Aucun doute que cette nouvelle se répandit comme le feu dans le village de Cana et des régions environnantes. Rien de semblable ne s’était produit depuis des siècles. Qui aurait pu penser que le fils du charpentier du village voisin avait le pouvoir de faire de telles choses ?

Mais quelle était la signification de ce signe ? Je crois qu’il était une introduction à d’autres signes qui allaient se produire ultérieurement.

L’eau était contenue dans 6 jarres en pierre. L’eau et le nombre 6 tout à la fois évoquent symboliquement la chair, ou le royaume naturel. Le vin, d’un autre côté, évoque l’esprit. Quand les apôtres furent remplis du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte, ils furent accusés d’être pleins de vin ! Des observateurs extérieurs ne peuvent pas toujours faire la différence !

Tous les miracles ultérieurs que fit Jésus furent des évènements reliés au monde naturel que la Bible désigne par « chair ». Chacun d’eux était un signe ou une indication de ce qui plus tard allait prendre place en esprit. Si nous les examinons un par un, nous parvenons à cette merveilleuse pensée qu’ils étaient annonciateurs de quelque chose de meilleur qui allait suivre. Ils étaient une représentation extérieure d’une réalité intérieure à venir.

Pourquoi nous dit-on que les que les jarres d’eau étaient en pierre ? La pierre est une matière morte. L’ancienne loi était écrite sur des tables de pierre incapables de donner la vie. La loi du don de la vie de Jésus est écrite dans le cœur. Le temple de Salomon fut construit en pierres, et n’aurait jamais pu être le temple vivant dans lequel Dieu désire habiter. Les autels de l’ancienne alliance étaient fabriqués en pierre, mais Dieu désire des autels vivants.

Ainsi, l’eau avait dû être extraite des 6 jarres de pierre sans vie avant de devenir le vin vivifiant de la nouvelle alliance.

REVENU A LA VIE

Une dame nommée Tabitha qui vivait dans l’ancienne ville de Jaffa, tomba malade et mourut. Elle avait été une dame très populaire en raison des bonnes choses qu’elle accomplissait et de l’aide qu’elle procurait aux autres. Immédiatement, les disciples envoyèrent Pierre qui intra dans sa chambre et pria. Il lui dit alors de se lever et c’est ce qu’elle fit ! Nous pouvons imaginer la joie et le plaisir de ses amis ! La nouvelle se répandit rapidement dans la ville.

Quand Eutychus tomba du deuxième étage de la fenêtre et mourut parce qu’il s’était endormi durant le sermon de Paul, ce fut un terrible instant. La joie et le ravissement que causait la visite de Paul ainsi que les révélations de Jésus qu’il était en train de partager furent soudain supplantés par le choc et l’horreur de la perte tragique d’un jeune homme. Tous connurent un moment d’euphorie quand Paul descendit l’escalier et pria avec foi pour ramener Eutychus à la vie. L’impact d’un évènement comme celui-là sur l’esprit humain doit durer une vie entière.

Il y avait beaucoup de personnes à Jérusalem le jour de la Pentecôte qui étaient dans une situation spirituelle de ténèbres et de mort. Pierre leur parla le langage de la vie avec la puissance du Saint-Esprit. Des multitudes entendirent ses paroles et furent conduites à la vie spirituelle par le même Saint-Esprit. Sur terre, nul doute que cet évènement produisit une réaction mitigée. Probablement, les amis et les relations des nouveaux croyants étaient grandement perturbés par ce qui venait d’arriver, et les autorités religieuses, elles aussi, n’étaient pas trop enthousiastes par ce qui venait de se produire. Sur terre, ce fut une réaction mitigée, mais dans le ciel il y eut une grande joie. Les anges trouvaient cela magnifiques. C’était de tous le plus grand miracle. Des membres de la race humaine, habitants de la terre, qui étaient spirituellement morts à cause de leurs transgressions et de leurs péchés, redevenaient vivants spirituellement. Les paroles de Jésus étaient accomplies. C’était le commencement des plus grandes choses dont il avait parlé.

Faire passer quelqu’un de la mort spirituelle à la vie spirituelle est quelque chose de plus grand que de le ramener de la mort à la vie. C’est, bien sûr, dans le plan de Dieu et en réalité. Du point de vue humain, ressusciter de la mort physique est le plus grand acte possible. Le point de vue de Dieu et celui de l’homme sont deux choses différentes, et nous apprenons à considérer celui de Dieu.

L’AVEUGLE RECOUVRE LA VUE

Sur le plan physique, ouvrir les yeux de quelqu’un qui n’a jamais vu est certainement un acte merveilleux. Imaginez la joie de lui qui voit les couleurs pour la première fois, peut-être dans toute sa vie d’adulte. Il a incontestablement de la joie sur terre quand la vue physique est recouvrée pour la première fois, retrouvée ou restaurée. Dans les cieux, la joie vient quand des personnes obtiennent de voir spirituellement. Jésus décrit les Pharisiens comme des leaders aveugles de l’aveugle. Il ne faisait pas référence à leur vue naturelle ! Pas plus à leur connaissance intellectuelle. Ils connaissaient les écritures plutôt bien et pouvaient enseigner correctement la doctrine. Leur problème était un aveuglement d’ordre spirituel. Ils n’avaient jamais pu voir Dieu ni son royaume. Ils n’étaient pas nés « d’en haut ».

Quand Paul s’effondra sur le chemin de Damas, il vit une lumière plus brillante que le soleil en plein midi. Il fut physiquement aveugle pendant 3 jours et incapable de voir quoi que ce soit. Durant ce temps, il ne put ni manger ni boire. Alors un disciple nommé Ananias vint à lui, dans la crainte et le tremblement, et pria pour lui afin qu’il puisse recouvrer la vue et être rempli du Saint Esprit. Immédiatement, quelque chose semblable à des écailles tomba de ses yeux et sa vue naturelle fut restaurée. Qu’en fut-il de sa vue spirituelle ? De manière plus importante encore, il commença à voir spirituellement. Ses yeux spirituels s’ouvrirent.

Jusqu’à ce jour, dans la vie religieuse de Paul, il avait seulement vu les choses de la terre. Il connaissait chaque détail des commandements moraux, des rituels et des sacrifices ordonnés par la Loi, mais il ne pouvait pas voir le royaume des cieux. Il n’était pas encore né d’en haut. Parce qu’il reçut la faculté de voir spirituellement, ses écrits ont fait partie de nos Ecritures Sacrées et ont été une bénédiction et une aide pour des millions de personnes de par le monde.

NOURRIR LES FOULES

Nourrir les foules juste avec 5 pains et deux poissons feraient certainement, de nos jours, la une des journaux du monde entier. Les journaux du ciel mets en couverture ceux qui sont capables de nourrir les affamés avec de la nourriture spirituelle. Après avoir nourri les foules, Jésus dit: « ne travaillez pas pour des nourritures périssables, mais pour la nourriture qui procure la vie éternelle, que le Fils de l’Homme vous donnera » (Jean 6: 27). Les foules étaient plus enthousiastes que lui-même pour ce qui venait de se produire. Il savait qu’ils auraient encore tous faim le jour suivant.

Aucune personne normalement constituée ne peut voir des enfants affamés et squelettiques sans ressentir un sentiment de détresse et désirer faire quelque chose pour aider. Loué soit Dieu pour ceux qui donnent de leur temps, de leur argent et même de leur vie pour alléger les conditions misérables dans lesquelles tant de gens vivent. Dieu voit et entend les cris de ceux qui souffrent de pauvreté et de détresse. Mais Dieu voit encore au-delà. Il voit derrière cela, les ténèbres, l’aveuglement et la pauvreté spirituelles qui en sont la cause.

Nous devons apprendre quelle est la véritable nourriture spirituelle. Nous devons découvrir la différence entre le lait et la viande, et donner avec discernement à ceux que nous nourrissons. De la bonne nourriture spirituelle rendra les gens spirituellement sains. Ceux qui sont spirituellement en bonne santé feront plus aussi pour la santé physique et mentale, tant pour eux-mêmes que pour leur entourage.

GUERIR LE MALADE

Les pouvoirs de guérison des apôtres alors qu’ils prêchaient à Jérusalem, Samarie et dans toute l’Asie Mineure jusqu’à Rome, procurèrent joie et étonnement dans chaque ville visitée. La maladie du corps n’est pas une chose plaisante ! Avant l’arrivée de la médecine moderne et de la sécurité sociale, c’était un fléau plus grand que maintenant. Les gens ne souffraient pas seulement de maux physiques et d’inconfort, mais au-delà des épreuves physiques venait se greffer l’incapacité à travailler. La guérison du corps, de manière soit supernaturelle par la puissance de Dieu, ou naturelle grâce à la science médicale moderne est une grande bénédiction. Mais elle est provisoire et ne dure pas. Aucun de ceux qui furent guéris par l’intermédiaire de Paul est physiquement en bonne santé de nos jours ! Leur corps s’en est allé et depuis est tombé en décrépitude !

La guérison d’une maladie spirituelle est quelque chose de plus grand que la guérison physique. Les maladies physiques et mentales peuvent être guéries grâce aux médecins et aux médicaments. Les maladies spirituelles dépendent uniquement de la puissance de Dieu. Si nous proférons les paroles de la vie dans la puissance du Saint-Esprit, nous guérissons ceux qui sont spirituellement malades. Par notre intermédiaire, la puissance et l’amour de Dieu atteignent les maladies les plus profondes à l’intérieur de l’homme et apportent la guérison et la vie. Ceci entraîne un meilleur état mental et une guérison physique qui peuvent être constatés de l’extérieur.

MARCHER SUR LES EAUX

Marcher sur les eaux est un miracle qui défit les lois physiques de la gravité. Les disciples eurent le souffle coupé par ce miracle et furent remplis de crainte quand ils virent Jésus marchant sur les eaux et venir dans leur direction. Pour le restant de ses jours, Pierre ne put jamais oublier ce moment quand il quitta le bateau et sentit l’eau ferme sous ses pieds.

Aujourd’hui, des aéroplanes s’élancent vers le ciel, et des satellites encerclent la terre à haute altitude. L’homme a appris grâce à la science à défier les lois de la gravité.

Bien avant que Sir Isaac Newton ne vienne éclairer le monde scientifique, Paul découvrit une loi de gravité différente. Il l’appela la loi du péché et de la mort. Celle-ci avait une aussi grande force d’attraction vers le bas. Il en parla comme suit: « Car je fais ce que je ne veux pas et je ne fais pas ce que je voudrais, à cause du péché qui est en moi. Dans mon être intérieur, je me réjouis de la loi de Dieu, mais je constate une autre loi qui travaille dans les membres de mon corps, livrant bataille contre la loi de mon esprit et me faisant prisonnier de la loi du péché qui œuvre dans mes membres » (Romains 8:2).

Jésus marcha miraculeusement sur les eaux naturelles de Galilée, mais il marcha aussi en victoire au-dessus de ce que ces eaux représentaient. -la chair. Il défia la loi spirituelle de gravité. C’était le miracle invisible plus grand qu’il accomplit chaque jour de sa vie.

Paul aussi découvrit cette victoire, et écrivit: « la loi de l’Esprit de vie dans le Christ Jésus m’a rendu libre de la loi du péché et de la mort » (Romains 8:2).

PROGRESSION

Ce que nous venons de décrire est la progression en termes de connaissance et d’expérience de Dieu. La Bible toute entière décrit la révélation progressive à l’homme de Dieu par lui-même. Nous devrions nous attendre à expérimenter une révélation progressive et accrue de Dieu dans nos propres vies, et par notre intermédiaire aux autres.

Souvent, dans le Nouveau Testament nous rencontrons les mots comparatifs de plus grand, de meilleur et de plus haut. Ils parlent clairement de l’élévation du monde naturel au monde spirituel. L’ancienne alliance était bonne, la nouvelle alliance est meilleure, plus grande et plus élevée.

Jésus emploie ces mots au sujet de Jean-Baptiste: « Je vous dis la vérité: parmi tous ceux qui sont nés d’une femme, aucun ne fut plus grand que Jean le Baptiste ; pourtant, celui qui est le plus petit dans le royaume des cieux est plus grand que lui » (Matthieu 11:11). Quelle affirmation ! Jean le Baptiste eut un effet galvanisant sur la population de Judée toute entière. Sa prédication sans crainte conduisit beaucoup à se repentir et se faire baptiser. Pourtant, Jean lui-même savait qu’il pouvait seulement préparer la voie pour celui qui viendrait. Il pouvait faire en sorte que les gens soient prêts pour ce qui était à venir, mais il ne pouvait par lui-même apporter la vie nouvelle. Son baptême était seulement avec de l’eau et non avec le feu du Saint-Esprit. Le plus grand était à venir.

La femme au puits de Samarie demanda à Jésus s’il était plus grand que « notre père Jacob qui nous donna le puits ». Il l’était ! L’eau qu’il vint donner était bien supérieure et largement différente à l’eau que Jacob leur avait donnée. C’était l’eau d’un total nouvel ordre en Dieu.

« Es-tu plus grand que notre père Abraham ? » demandèrent les Juifs à Jésus. « Avant qu’Abraham ne fut, je suis » fut sa réponse. Abraham fut un grand homme, révéré jusqu’à ce jour par les trois religions du monde. Jésus fut sur un niveau totalement plus élevé.

FAUX SIGNES

Nous devons maintenant prendre en compte les aspects négatifs de notre sujet et considérer le danger des faux miracles décevants.

Si vous arrivez dans une ville étrangère où il n’y a aucune signalisation, il est très difficile de trouver votre chemin. Si, d’autre part, il y a des centaines de pancartes indiquant nulle part ou la mauvaise direction, les choses sont encore plus mauvaises !

Les occultistes, les bouddhistes, les musulmans, les gourous, les chamanes et tous les autres font des miracles de toutes sortes. Evidemment, les disciples de Jésus n’avaient pas le monopole d’accomplir des signes et des prodiges !

Sans aucun doute, les Ecritures ne sont pas silencieuses en ce qui concerne les faux signes. Les premiers trois miracles accomplis par Moïse devant Pharaon furent tous imités par les magiciens d’Egypte. Quand Aaron jeta son bâton sur le sol celui-ci devint un serpent, les magiciens d’Egypte firent de même. Quand Moïse changea les eaux en sang, les magiciens d’Egypte furent capables d’en faire autant. Quand Moïse et Aaron commandèrent aux grenouilles de sortir des eaux, les magiciens purent faire la même chose.

Dans ces trois citations, il y a un contexte semblable. Elles se projettent toutes à la fin des temps. Elles sont pour maintenant. Nous vivons au temps de leur accomplissement.

Qui va être trompé ? Qui sont ces gens crédules ? Sera-t-il celui qui n’a pas d’éducation ? Ou les croyants qui ne sont pas encore affermis ? Ou ceux qui ne connaissent pas leur bible ? Plus important encore, comment pouvons-nous éviter d’être nous-mêmes trompés ?

Certaines personnes sentent que la réponse se trouve dans la connaissance de la Bible. Si quelqu’un est sérieusement ancré dans la vérité spirituelle, prétendent-ils, il sera sauvé. Une minute ! Qu’en est-il des Témoins de Jéhovah ? Ils -et d’autres comme eux- passent beaucoup de temps à étudier la Bible et dans son enseignement. Ils proclament être les vrais disciples de la Bible. Soit ils se trompent, ou toute autre personne se trompe ! L’enseignement et l’étude de la pensée valable de la bible peuvent se faire, ce n’est pourtant pas une garantie contre le fait d’être trompé.

J’ai connu des gens sincères avec une connaissance approfondie des Ecritures qui tombèrent dans de sérieuses tromperies. Ils ont rencontré des Chrétiens (ainsi appelés) dont les doctrines bibliques étaient semblables à celles qui appartenaient à ceux qui apparaissaient avoir la puissance de Dieu. Il y avait des signes et des prodiges ! les apparences extérieures étaient très bonnes, mais en réalité c’était de faux prophètes. C’était des loups dans la bergerie.

Les Pharisiens étaient des étudiants et des enseignants de la Bible du temps du nouveau testament. Ils connaissaient bien les Ecritures, mais ce qu’ils firent ne le préserva pas de l’erreur. Cela les garda loin de la vérité ! Quand la foule se tourna vers Jésus, ils lui dire: « Est-ce que vous aussi, vous avez été séduits? Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui ait cru en lui? Mais cette foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits » (Jean 7:47-49). Constatez la terrible ironie de cette situation. Selon les Pharisiens, les foules pouvaient être trompées par Jésus parce qu’elles ne savaient rien des Ecritures !

Tristement, toutes ces situations arrivent trop souvent aussi de nos jours. La connaissance des Ecritures ne garde pas des personnes d’erreur, mais de la vérité ! Beaucoup de choses de ce que les gens appellent un enseignement avisé de la Bible et en réalité un endoctrinement ayant pour objectif de garder les fidèles en sécurité à l’intérieur du groupe, de la communauté ou de la dénomination propagée.

D’autres croient que la sécurité se trouve dans le nombre. Des individus ou des petits groupes peuvent s’égarer, mais l’adhésion à un groupe important nous protégerait de l’égarement. Seulement une petite étude de l’histoire de l’église nous montre qu’il n’en est pas ainsi. Les communautés se divisent en importance allant d’un petit groupe d’individus à des millions de membres qui, tous, ont souffert de graves tromperies. L’organisation chrétienne la plus grande dans l’histoire s’est rendue coupable de meurtres de masse de tous ceux qui s’opposèrent à elle. Des communautés, grandes et petites, ont cru à toutes sortes de bizarres enseignements et ont effectué toutes sortes d’étranges choses. Quelques uns sont seulement apparus très idiots. D’autres ont provoqué de manière incurable des pertes spirituelles et naturelles. Des communautés extrémistes, comme nous le savons, ont conduit au suicide de masse.

Les premières personnes qui crurent dans la sécurité représentée par le nombre construisirent la tour de Babel. Ils pensaient que s’ils se donnaient eux-mêmes un nom et construisaient un mur tout autour d’eux, chaque chose serait bonne. Beaucoup de gens depuis ont suivi leur exemple !

L’étude de la Bible est une bonne chose, et s’associer à d’autres croyants aussi, tant du point du vue de l’approfondissement que de l’ouverture, mais rien de ces bénédictions données par Dieu ne peut garantir que nous serons préserver de l’erreur.

Jésus a dit, comme mentionné ci-dessus, que de faux Christs et de faux prophètes viendraient et accompliraient de grands signes et de grands miracles pour égarer même les élus -si c’est possible-. Ceci concerne ceux qui habitent sur terre. Non pas ceux qui habitent physiquement sur la terre naturellement, mais ceux qui y habitent spirituellement ! De telles personnes sont comme Nicodème qui pouvait voir les signes faits par Jésus, mais non le royaume des cieux. L’œil naturel peut voir les signes et les miracles, mais pas au-delà d’eux. Il ne peut voir les plus grandes choses qu’ils annoncent.

Jésus dit aux Pharisiens pour la deuxième fois: « Une génération méchante et adultère attend un signe » (Matthieu 12:39 et 16:4). Si nos yeux sont fixés sur les signes eux-mêmes, c’est la porte ouverte à l’égarement. Nous faisons partie de cette génération méchante et adultère. Jésus utilise ici le mot adultère au même sens qu’il est utilisé dans les Ecritures. Quand le peuple de Dieu se détourne de l’adoration à son égard pour adorer des idoles, il commet un adultère. Dieu demande à ce que nous l’adorions en esprit et en vérité. Si nous nous détournons de ce Dieu invisible vers toute autre chose que nos yeux naturels peuvent voir, nous nous tournons vers les idoles et commettons un adultère spirituel.

La place en sécurité est cette même place que Jésus vint préparer pour nous. Quand nous commençons à être ceux qui habitent dans les cieux, et s’assoient avec lui, nous sommes à la place où nous ne pourrons jamais être trompés.

Les paroles de Paul à Timothée, quand elles sont comprises spirituellement, confirment cette vérité: « Ce n’est pas Adam qui a été séduit, c’est la femme qui, séduite, s’est rendue coupable de transgression » (1 Tim. 2:14). Non pas, une fois de plus, la femme physique, mais la femme spirituelle ! Le mâle dans les Ecritures représente l’esprit, et la femelle la chair. Tandis que nous marchons dans la chair, avec notre mental contrôlé et limité au royaume naturel, nous sommes sujets à l’égarement. Quand nos esprits sont renouvelés par l’Esprit de Dieu, nous sommes en sécurité.

CONCLUSION

Signes et prodiges et manifestations supranaturelles sont couramment répandus dans les églises et les assemblées de par le monde. Quelques personnes s’enthousiasment pour ce qui se produit, d’autres sont réservées, et d’autres encore sont carrément opposées.

Signes et prodiges en eux-mêmes sont des faits neutres. Ils ne sont pas une marque de grande spiritualité. Les disciples guérissaient le malade et chassaient les démons avant même leur grand baptême de l’Esprit au jour de la Pentecôte Des peuples de beaucoup d’autres religions, et sans aucun doute jouissant de pleins de toutes sortes de pouvoirs différents, ont fait des choses semblables.

Quand les signes et les prodiges indiquent aux gens de plus grandes choses qui sont dans le cœur et l’esprit de Dieu, nous n’avons rien à faire d’autre que de nous réjouir et d’être heureux. Dieu interdit que nous parlions contre ces choses.

Quand les signes et les prodiges promeuvent le ministère d’un homme ou d’une organisation, ou quand les gens les cherchent pour leur propre bénéfice, nous devons faire attention.

Paul écrivant aux Colossiens disait: « Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. Affectionnez-vous aux choses d’en haut, et non à celles qui sont sur la terre. » (Col 3:12). Comme nous l’avons vu, les signes et les prodiges sont des choses terrestres. Si nous voulons d’une part éviter les dangers de l’égarement et, d’autres part, avancer dans notre marche avec Dieu, nous devons suivre le conseil de Paul.

A5 livret imprimable de cet écrit --- instructions d’impression